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Manège, scène nationale - reims

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©NnoMan & Julien Pitinome

Exposition

NnoMan & Julien Pitinome

London Calling... L'errance dans l'impasse

09 arrow 20.01

ME 10 > SA 20 JAN
AU MANÈGE

VERNISSAGE JE 18 JAN - 18:30

ENTRÉE LIBRE
 


"Ce que nous voyons est ce que nous pouvons et devons changer." Le Collectif OEIL (Our Eye Is Life : Notre Œil est Vie...) défend une photographie fondée sur l'engagement social. À l'invitation de Marine Mane, NnoMan & Julien Pitinome exposent conjointement une série de tirages au manège du mardi 09 au samedi 20 janvier.


L'espoir d'une vie meilleure, inscrit sur les murs de Calais, souvent sans réponse.
La route migratoire pour beaucoup de réfugié.es se termine en cul de sac, au fin fond d'une décharge, d'une zone industrielle de Calais surnommée, « La Jungle ».
Au bon vouloir des accords entre la France et l'Angleterre, les réfugié.es s'entassent dans ce territoire enclavé au carrefour des moyens de transport les plus accessibles pour tenter le passage en Angleterre.
Au rythme des « fajara » qui résonnent dans la jungle quand un compagnon de route atteint la terre promise, l'espoir renait. Espoir rapidement brisé, par la présence policière qui s'assure que tout le monde reste à sa place.

Avec le Collectif OEIL, NnoMan et Julien Pitinome accompagnent photographiquement, pendant deux ans, le quotidien des réfugié.es, qui, arrivant à Paris, tentent de rejoindre la Grande-Bretagne. Le quotidien du parcours migratoire est semé d’embuches. L’Etat français, malgré de grandes promesses, met en place une politique de non accueil. Les pressions policières, la pénibilité de la rue, la lenteur des procédures … rendent le quotidien des réfugié.es extrêmement difficile.

« La vie ici est dure, pas comme nous le pensions. »

Le 3 novembre 2016, la jungle de Calais est totalement démantelée, rasée et vidée de ses 10 000 habitant.es. Depuis, à Calais et dans sa région, les réfugié.es sont isolé.es. La pression de l’Etat est encore plus forte. Impossible de se poser, ne serait-ce que quelques heures. Les tentes, sacs de couchages, affaires personnelles… sont arrachées et souvent, ce sont les seules choses qui leur restent. Près de 1000 réfugié.es, dont beaucoup de mineurs essaient de survivre cachés, loin des polices (municipale, nationale, aux frontières, gendarmerie).

À 30 km de là, la volonté de Damien Carême, maire de Grande-Synthe, est toute autre. Il met en place, à contre courant médiatique et politique , un centre d’accueil afin de forcer le gouvernement à prendre en charge les personnes en errance ou de passage en France.

Pourquoi sur le sol français, est-il encore possible, qu’à trente kilomètres d'écart, des politiques soient aussi différentes?
Pourquoi la France ne fait pas rêver les personnes de passage?
Comment accepter un rejet si fort envers celles et ceux qui fuient, se déplacent, cherchent refuge, prennent des risques… pour une vie meilleure ?

Défendant une photographie fondée sur l’engagement, le collectif OEIL tend à donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas ou plus, avec comme philosophie que l’image doit être en partage, un bien commun qui témoigne et questionne la société.


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