Daniel Larrieu
Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des années 1980. Un prix au Concours de Bagnolet en 1982 révèle l'originalité de son langage chorégraphique. En une dizaine d'années, il multiplie les expériences, en passant des jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers où il crée un surprenant Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l’expérience de sa danse dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales variées. Considéré comme une figure marquante de la danse contemporaine française, il traverse ainsi l'aventure de la danse des années 80, ses expérimentations, ses audaces, ses lieux atypiques.
De 1994 à 2002, il poursuit son travail de chorégraphe dans le cadre des missions du Centre chorégraphique national de Tours. Il retrouve ensuite sa compagnie, Astrakan. Dernièrement, il crée Ice Dream (2010), installation issue d’une expédition au Groenland ; En Piste (2011) collaboration avec les chorégraphes Dominique Boivin et Pascale Houbin ; Big Little B (2011) pièce pour deux interprètes et une vingtaine de poupées ; Divine (2012), variation théâtrale chorégraphiée à partir de Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet, mise en scène par Gloria Paris, créée au Théâtre de l’Athénée à Paris. En 2013, il collabore à L’Âme au diable, spectacle de chansons « inadmissibles », avec Jérôme Marin et Marianne Baillot.
Daniel Larrieu est administrateur délégué à la danse à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques depuis juin 2011.