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Manège, scène nationale - reims

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©© Alain Mono

DANSE

Chez nos voisins

C'est comme ça !

on vous y emmène

10 arrow 11.10

Samedi 10 octobre. À Château-Thierry.
Départ en bus à 17h30. Retour en fin de soirée.

► Itinéraire bis
Et si nous nous immergions avec un brin d’avance dans l’ambiance du festival C’est comme ça ! ? L’équipe des relations avec le public vous propose l’organisation d’un covoiturage pour être à pied d’œuvre dès 16h30 et assister à la présentation du projet Danses sans visa. À l’issue de cette traversée d’une durée de 2h environ, vous aurez la possibilité de visiter deux expositions dans le cadre du festival avant de rejoindre à 19h la représentation de Leïla se meurt.
Contact : Céline Gruyer (c.gruyer@manegedereims.com)


Foyer actif de la danse en Picardie voisine, l’échangeur ne porte jamais aussi bien son nom que lors de la quinzaine qui vient chaque année réchauffer le mois d’octobre. On a nommé le festival c’est comme ça !, irremplaçable plaque tournante où les publics, les artistes, les formats (spectacles, cinéma, concerts, ateliers…) et les esthétiques se rencontrent. En témoignent les deux pièces qui composent cette soirée où la danse s’emploie à nous “ montrer la voix “. Avec Leïla se meurt, le chorégraphe libanais Ali Chahrour s’attache à la figure d’une authentique “ pleureuse “. Mickaël Phelippeau a pour sa part invité 24 choristes à chanter - et danser ! - Jean-Sébastien Bach dans le bien nommé Chorus. Sautez dans le bus, nous nous occupons du reste !

► 19h : Leïla se meurt - Ali Chahrour
Présenté par son auteur, le chorégraphe libanais Ali Chahrour, comme un “ concert-danse-lamentation “, Leïla se meurt approche la notion du deuil à travers une figure importante de la culture musulmane chiite, une figure en voie de disparition : la pleureuse. Leïla, dont le public ne connaît que le prénom, est une authentique pleureuse ; elle veille les morts et chante le chagrin des vivants. Ali Chahrour l’a convaincue de participer à ce projet artistique en compagnie de deux musiciens et de lui-même, danseur. Ensemble, ce quatuor questionne la relation du corps avec la religion et ses rituels et la nature du mouvement dansé qui en découle. En ressort un émouvant appel à la tendresse et à la fraternité.
Durée : 1h

► 21h : Chorus - Mickaël Phelippeau
Chorégraphe et plasticien, Mickaël Phelippeau a trouvé dans la pratique régulière du “ portrait dansé “ l’angle idoine pour développer dans un même trait son approche du corps et de l’image. Jean-YvesYves, Erwan ou Ethan ; autant de “ sujets “ approchés de manière sensible au fil de créations qui font la part belle à la rencontre. Avec Chorus, cet art singulier du portrait s’attache cette fois au groupe : les vingt-quatre chanteurs de l’Ensemble a capella Voix Humaine sont ici réunis sur scène. Au programme, une cantate de Bach, Nicht so traurig, nicht so sehr, propos musical servi avec brio, mais tout autant mis en mouvement et chahuté par la danse. Chorégraphié avec un luxe d’imagination, c’est un chœur dans tous ses états qui se prête au jeu.
Durée : 1h

Leïla se meurt - distribution / production

Chorus - distribution / production

Chorus - biographies