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Manège, scène nationale - reims

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©© Benoit Pelletier

CIRQUE

à voir en famille

La fascination du désastre

trois clowns au bord du gouffre

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Jeudi 21 et vendredi 22 mars. 20h30. Tarifs de 6 à 22 euros. Durée : 80 min.

Dans le cadre de L'Effet Scènes, le Festival des Scènes nationales du 18 au 24 mars.

1 PLACE ACHETÉE = 1 PLACE OFFERTE* :
Du 18 au 24 mars, bénéficiez d'une place offerte pour une place achetée dans les 55 Scènes nationales participant au Festival " l'Effet scènes ". Découvrez le PASS l'Effet scènes en cliquant ici 
et dans votre Télérama à partir du 6 mars.

*Offre valable sur présentation du coupon et dans la limite des places disponibles. 


Trois clowns relégués dans une décharge s’essaient à vivre ensemble et à rêver d’un monde meilleur. Tristes ? Bien au contraire, tant il est vrai que « pour les clowns, l’échec est un pain délicieux ». Un désastre des plus savoureux à partager en famille de 6 à 86 ans…

« Pour les clowns, l’échec est un pain délicieux. Travailler le clown, c’est s’entraîner à bien rater les choses, à savourer le plaisir d’être celui qui a dégringolé en bas de l’échelle et qui n’a plus rien à perdre. » Après Antigone, monologue clownesque consacré à la fille rebelle de Thèbes et Carnets d’une voleuse qui s'inspire de l'univers de Jean Genet, Adèll Nodé-Langlois nous emmène une nouvelle fois à la rencontre de réprouvés. Le trio qu'elle forme avec ses partenaires et co-auteurs Estelle Beugin et Alexandre Demay incarne trois figures d’exclus dans la tradition clownesque du tramp - le clochard - né avec les révolutions industrielles et brillamment incarné à l’écran par Charlie Chaplin. Marcel est passé à la trappe depuis bien longtemps. Espérance a dégringolé tout en bas. Quant à Antigone, elle est la dernière arrivée dans ce no man’s land de détritus. Au milieu de cette désolation, et dans une veine burlesque en diable, ils cherchent à vivre ensemble et à savourer contre tout misérabilisme le bonheur d’être vivants.

Dans ce désastre, une porte de sortie : l'imaginaire.

« Pour les clowns, l’échec est un pain délicieux.
Travailler le clown c’est s’entraîner à bien rater les choses, à savourer le plaisir d’être celui qui a dégringolé en bas de l’échelle et qui n’a plus rien à perdre.
Les clowns nous parlent de notre humanité.
Nos failles en disent long sur nous.
Tout ce qu’on n’a pas su faire.
Tout ce qu’on n’a pas su devenir.
Et pourtant la joie intense d’être là, ici et maintenant.
De jouir d’être vivant
. »

Adèll Nodé-Langlois