D’une puissante rencontre entre danse et musique, The Basement suit le trajet émotionnel des sentiments propres à l’adolescence, l’âge des nouvelles expériences, des prises de risque. L’âge du pire et du meilleur. Et le meilleur n’est pas ici sous-estimé tant The Basement est le lieu d’un dialogue avec l’intimité d’êtres en pleine métamorphose.
Allégorie d’un enfermement psychologique, The Basement met en mouvement l’émancipation de six jeunes interprètes – danseurs et musiciens – emportés par une pop rock jouée live libératrice.
Une savante mise en scène de convulsions, de saccades, semble presque attaquer la chair du corps des interprètes. Effleurant des zones de tension, oscillant vers des gestes qui transpercent l’armure, la pièce creuse les affections d’isolement et impose peu à peu de nouvelles manières de bouger et d’être. L’enjeu étant de combattre cet état de solitude et de lutter pour s’ouvrir à l’autre. Accepter ses fragilités et le regard sur soi. The Basement livre ainsi une pièce intense et parfaitement maîtrisée, qui rend à la scène toute sa puissance cathartique.