Entre paillettes et bulles de savon, Corine souffle un vent de folie sur 
la pop française. Auteure-compositrice et interprète, elle impose une attitude décomplexée, assume un sens du kitsch et son premier album Un air de fête annonce la couleur.

Pétillante, irrévérencieuse mais aussi mélancolique et drôle, elle s’amuse avec les codes. Coupe de cheveux extravagante et combinaisons flashy, les grandes marques du luxe se l’arrachent. Ses références musicales ramènent aux années 70, au disco, aux sons organiques, au funk, au jazz et donc à Moroder, Blondie mais aussi à Serge Gainsbourg ou encore Philippe Katerine et surtout Catherine Ringer.

L’album co-composé avec le producteur Marc Collin s’inspire aussi du cinéma de la Nouvelle Vague, une tonalité maniérée de parler du quotidien.

Difficile de la réduire à un style car elle enrichit son French boogie de ballades, de new wave, de pop reggae et de rap. Corine n’est pas une ingénue débile marketée par un label mais une héroïne de la nuit sur une piste de danse qui a envie qu’on la regarde et une fille, le jour, qui pratique les arts martiaux. Ainsi va Corine, ex-comédienne, née sous le nom d’Aurore Imbert, en brillant de mille feux.