ANNULÉ
MARIONNETTE
01.12
MA 01 DÉC - 20:00*
DURÉE 1H05
AU THÉÂTRE - TARIF A
SPECTACLE EN ANGLAIS SURTITRÉ
CONSEILLÉ À PARTIR DE 16 ANS
RENCONTRE *
Retrouvez l'équipe artistique à l'issue de la représentation
Dans Chambre noire, la marionnettiste norvégienne Yngvild Aspeli retrace le destin tragique de Valerie Solanas, la femme qui a tiré sur Andy Warhol en 1968. Une pièce teintée d’humour noir qui dresse le portrait halluciné et hallucinant d’une personnalité hors normes, entre féminisme et folie.
« L’artiste Andy Warhol a été grièvement blessé par balle par une actrice dénommée Valerie Solanas » scande une voix sur scène. Qui était vraiment cette femme qui a tiré sur le roi du Pop Art ? En s’inspirant du roman La Faculté des rêves de Sara Stridsberg, la metteuse en scène Yngvild Aspeli revient sur la personnalité tourmentée de cette féministe radicale, auteure du manifeste S.C.U.M.(Society for Cutting Up Men), internée à plusieurs reprises et « première pute intellectuelle d’Amérique » comme elle se définissait elle-même.
On se retrouve à San Francisco, en 1988, dans une chambre d’hôtel où Valerie Solanas vit ses dernières heures. Autour de son lit, dans une pénombre zébrée de néons roses, surgissent les personnages et souvenirs ayant marqué son existence. Yngvild Aspeli interprète avec maestria tous les protagonistes, se démultipliant grâce à des marionnettes à taille humaine, troublantes de réalisme ou de monstruosité.
À ses côtés, la percussionniste Ane Marthe Sørlien Holen tisse un univers sonore envoûtant, reflétant l’état intérieur de l’héroïne. Avec une bonne dose d’humour noir, ce théâtre hallucinatoire où s’entremêlent le jeu d’acteur et l’art de la marionnette, musique live, chants et vidéos psychédéliques, nous aspire dans un vortex vertigineux, à l’image de ce personnage extrême et paradoxal, victime de la violence des hommes et de la société.