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Manège, scène nationale - reims

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Revue de presse


Son zapatéado (claquement de pieds pointe-talon) fait crépiter des rythmes insolites, son jeu de jambes se tord dans toutes les directions ave une grâce détachée, parfois rêveuse. La singularité du style d’Israel Galván tient à sa façon d’écouter son geste, de le faire résonner dans l’espace, comme s’il le découvrait sous nos yeux et s’en étonnait lui-même. (…) Loin de l’imagerie virilement tendue du flamenco, Israel Galván en extrait une énergie nouvelle, une euphorie quasiment aphrodisiaque. Dans le cadre d’un récital à la construction classique, quelque chose s’impose, à la fois doux et magnétique. Rosita Boisseau - TÉLÉRAMA 

Il s’appelle Israel Galván de Los Reyes. Il est né à Séville. C’est aujourd’hui le roi de la danse flamenca. Véritable Nijinski de cet art, il remet le flamenco sur ses pieds.  …  Ses gestes nous bouleversent. Il lève le petit doigt. C’est inoubliable. L’HUMANITÉ 

Inventeur d’une nouvelle danse, reflet de sa recherche au plus profond de son être tourmenté, il parvient cependant à transcender l’unicité de sa quête pour s’ouvrir au monde et aller vers l’universel. Corinne Jaquiéry - 24 HEURES  

Un flamenco dépouillé, épuré, plein de rigueur, d’interiorités. D'une beauté qui pourrait passer pour archaïque, presque grave, mais qui se révèle d’une époustouflante modernité par son côte presque mathématique, ou plutôt géométrique. Jean-Michel Coëffeur - LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE  

En parallèle, et en rapport avec d'autres formes de culture urbaine ou savante, de la musique arabo-andalouse au raï, le flamenco revisite son histoire avec Israel Galván, qui lui donne une actualité brûlante et se met à la disposition de tous. MARIE-Christine Vernay - LIBERATION  

Dire que Galván est un danseur brillant reviendrait à dire qu’Einstein était assez bon en physique. Personnellement je n’avais jamais rien vu de semblable, même de loin. 

Son exactitude, sa précision et sa maîtrise absolue de l’équilibre et de l’attitude le situent dans la lignée des génies. Sa musicalité est impressionnante, pure énergie cinétique sont ses mouvements. Absolument impressionnant. Neil Norman, DAILY EXPRESS, 11/02/2011  

Galván semble accomplir l’improbable prouesse de personnifier le « duende » flamenco, ou le démon, en évitant les clichés. Ce qui est inhabituel, de même que sont inhabituelles son autorité artistique et son indubitable sensualité. Peut-être que ce qu’il y a de mieux chez Galván, c’est sa façon de réinventer les mouvements du Flamenco. Sarah Frater, EVENING STANDARD, 10/11/2011  

Il a une manière personnelle et unique de comprendre le Flamenco. Israel brise la structure traditionnelle des styles de « baile », par intervalles il combine des rythmes de « bailes » différents, danse de profil, en condensant ou accentuant la posture ; il danse le silence et laisse se dérouler « cante » et guitare, tandis qu’il fige une figure. Angeles Castellano Gutiérrez, EL PAIS, 15/01/2011  

Israel Galván rompt les schémas de la danse dans une sublimation gestuelle continue qui extrait l’essence du Flamenco à partir d’un développement corporel inattendu et d’une profonde créativité. Personne ne peut rester insensible à son art. Israel est différent, il ne peut être égalé. Ramon Rodo Sllés, LA VANGUARDIA, 05/07/2010  

Considéré comme un pionnier de l’avant-garde en Espagne, Israel Galván est post-moderne au regard des standards flamencos typiques. Il dépouille le Flamenco de son statut d’histrion de « show business ». Il est séducteur sans désirer l’être, et si c’est cela le nouveau Flamenco, nous devons l’encourager. Gia Kourlas,THE NEW YORK TIMES, 19/06/2008

Israel Galván traite la danse flamenco avec une insolence d’amour. Il brise le geste, fait des mouvements d’oiseaux, s’en va en marchant. Parfois il vole. Israel Galván s’offre le luxe de l’ironie. Son corps même n’est pas flamenco : il le devient….il aide à comprendre, à vivre et à penser l’ignorance de l’avenir. Dans la perfection…..du rythme et du temps qui s’écoutent parce qu’on les voit. Francis Marmande, LE MONDE, 10/05/2007

Il mérite pour le moins d’être comparé à Picasso, Nijinsky ou Escudero. Car il a trouvé dans la fragmentation , la déconstruction, la déformation des lignes, et le recours à des stimulations internes et externes, le fil conducteur d’une chose si compliquée. Quelle intelligence pour décrire dans sa totalité le mystère de cette fête de la mort : art et argent, beauté et sacrifice, atrocité et cérémonie. Ses circonstances et sa température émotionnelle. Enfin je comprends l’inexplicable.  Julia Martin , EL MUNDO, 22/07/2005  

Israel Galván, c’est une autre question. Tout ce qu’il danse est du Flamenco classique : ce qui se passe, c’est que lui le danse de façon différente, originale et surprenante. Il violente les mouvements, change brusquement les rythmes, invente des pauses invraisemblables et spectaculaires. Et tout est du Flamenco, un Flamenco que beaucoup ne comprennent toujours pas—peut-être même ne le souhaitent-ils pas—un Flamenco très en avance sur son temps et sur son époque.  Angel Alvarez Caballero, EL PAIS, 19/02/2005