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Manège, scène nationale - reims

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©Photo : Luca Fiaccavento

DANSE

La Curva

La nouvelle étoile du flamenco

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Mardi 29 et mercredi 30 janvier. 20h30. Tarifs de 10 à 28 euros. Durée : 90 min.


« Dire que Galván est un danseur brillant reviendrait à dire qu’Einstein était assez bon en physique. » (The Daily Express, 2011). Aborder Israel Galván expose à se retrouver très vite à court de superlatifs. En quelques années, celui qu’on a décrit maintes fois comme le « Nijinski du flamenco » a réussi rien moins qu’à réinventer son art de fond en comble, ceci sans s’écarter un seul instant de son expression la plus authentique. En cause, son étonnante capacité à faire flamenco de tout, à intégrer les influences extérieures dans sa danse, à mille lieues de l’écueil que pourrait constituer un mélange des genres factice.

La Edad de Oro (présenté au Manège en 2008) évoquait l’Âge d'Or du flamenco, - un âge d’or qui prenait fin avec les années 30 - et signalait dans le même temps l’heure d’un renouveau désormais bien engagé. Israel Galván qui poursuit la construction méthodique  d’une œuvre, explore aujourd’hui de nouvelles terres. Une « île déserte » dit-il, entre deux mondes : le flamenco des origines et la musique contemporaine. La Curva, c’est cette courbe qui relie le chant presque primitif d’Inés Bacán - une des voix majeures et des plus singulières du cante jondo, le “ chant profond “ - et la musique contemporaine de la pianiste Sylvie Courvoisier. Entre ces deux rives musicales, la courbe sur laquelle Israel Galván danse. Avec une virtuosité aujourd’hui sans égale…

« Mon souci : faire une œuvre qui puisse unir deux univers, la musique contemporaine et le flamenco le plus profond, le plus originel, un flamenco que j’aime de plus en plus et que je reconnais en Inés Bacán. Je me sens à l’aise sur la ligne qui va de l’un à l’autre, à l’aise avec le silence (…)

Ce projet est né de ma familiarité avec le silence. De ma nécessité de déstructurer les concerts flamencos où le chant, la musique et la danse son intimement mêlés. Je voulais voir les éléments constitutifs séparément, montrer le silence. La Curva est aussi la deuxième partie de La Edad de Oro. Dans ce spectacle, je m’affrontais à un chanteur et à un guitariste. Là, je vais vers le féminin, avec deux femmes, l’une très jonda (profonde au sens du chant profond des origines), l’autre très avant-gardiste. (…)
».

Israel Galván

Revue de presse