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Manège, scène nationale - reims

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©© Miriam Kooyman

les travaux pratiques

Projet Grand-mères - étape 1

hauts les cœurs !

22.10

mercredi 22 octobre à 18h.
Au cours de cette soirée Alexandre Fray présentera son projet. L'occasion de découvrir une vidéo de travail et d'échanger avec lui.
Dans le cadre de la semaine bleue organisée par la Ville de Reims et ses partenaires.

► Vendredi 24 octobre, retrouvez Alexandre Fray accompagné de son voltigeur, Frédérique Arsenault, pour une représentation du spectacle Appris par corps
Pour en savoir plus sur ce spectacle cliquez ici.

► Lundi 20 octobre 2014, Alexandre Fray était invité par Arnaud Laporte sur France Culture pour échanger autour du " Projet Grand-mères ". A écouter à partir de la 51e minute.


Acrobate et porteur, Alexandre Fray utilise sa connaissance du corps pour travailler en toute confiance avec des personnes âgées... À vivre, à voir...

Au cirque, le porteur est l’acrobate qui propulse le voltigeur et se poste à la réception. Celui sur qui l’on peut compter. Mais qu’est-ce qu’être porteur dans la vie ? Voici la question que pose Alexandre Fray depuis 2006 en mettant en œuvre sa pratique d’artiste au contact de personnes âgées. Ici, le geste n’a rien d’ « acrobatique » au sens habituel du terme mais dévoile et prend soin d’une fragilité, dans l'intimité d’une rencontre avec des femmes ou des hommes, invités à retrouver le fil d’une confiance dans leur propre corps.
Le Projet Grand-mères connaîtra une étape rémoise de janvier à février 2015. Alexandre Fray séjournera à Reims pour travailler aussi bien dans des maisons de retraite que des services de gériatrie qu’à domicile. Cette première rencontre du 22 octobre à 18h, ouverte à tous, se propose comme une prise de contact, destinée à faire connaître cette démarche et à susciter l’envie d’y participer.

Que devient un atelier de portés acrobatiques lorsque tourner la tête est difficile, lever le bras douloureux, plier les genoux impossible ? Mais que malgré tout, ces dames sont volontaires, voire enthousiastes, prêtes à essayer, une fois en confiance ? La plupart d'entre elles ont une peur terrible de la chute, beaucoup l'ont déjà vécue. Elles savent qu'une fois au sol, elles ne sauront pas se relever seules. Cette crainte s'incorpore insidieusement, et petit à petit, elles n'osent plus. Ne plus courir, ne plus sauter, ne plus se pencher. Et à force de ne plus faire, évidemment, le corps désapprend. Le muscle fond, l'articulation rouille, l'image même du geste se délite.
C'est là, je crois, que je trouve le plus de sens à ces ateliers : réouvrir les possibles de chaque corps. Oser à nouveau, et prendre plaisir à oser.

Alexandre Fray

J'AVAIS POURTANT DES RÊVES, MAMAN

Alexandre Fray