DANSE
16 17.12
mardi 16 et mercredi 17 décembre à 20h30.
À partir de 12 ans. Durée 90 min.
Spectacle surtitré en français.
► LES BALLETS C DE LA B EN 15 MINUTES
Les ballets C de la B ont été fondés en 1984 par Alain Platel. Au fil du temps la compagnie a adopté la structure d'une plate-forme de travail réunissant plusieurs chorégraphes. Un mélange unique sur lequel nous vous proposons un retour en image avant chaque représentation de tauberbach. Rendez-vous à 19h30 pour découvrir cette plongée de 15 minutes dans les archives filmées de la compagnie.
Aux confins de la danse, du théâtre et d’un engagement physique extrême, tauberbach rend hommage à celles et ceux qui vivent en marge de l’humanité.
tauberbach (littéralement « Bach interprété par des sourds ») emprunte son titre - et plusieurs extraits - au projet musical de l’artiste Artur Zmijewski, qui hante Alain Platel depuis de nombreuses années. Deux motifs antagonistes que celui de la musique et de la surdité. Mais on ne s’étonnera pas. Car si l’œuvre d’Alain Platel est animée d’une conviction profonde, c’est bien celle que chacun quel qu’il soit peut trouver sa place dans le monde. Orthopédagogue de formation, il n’a cessé de questionner les marges ; marges artistiques, aux confins de la danse, du théâtre et d’un engagement physique sans concession. Marges sociales et existentielles aussi. tauberbach puise son inspiration dans le documentaire Estamira, de Marcos Prado, racontant une femme schizophrène et néanmoins clairvoyante qui vit dans une décharge de Rio de Janeiro. En écho, l’image offerte par tauberbach est particulièrement saisissante : une mer bariolée de vêtements évoque on ne sait quel cataclysme consommé ou à venir. Au centre, l’actrice Elsie de Brauw campe cette figure de femme comme un poème vivant, environnée par le mouvement des corps saisi « dans ce coin du cerveau encore préservé de toute civilisation ».
Au Manège, Alain Platel a présenté vsprs en décembre 2006, pitié ! en novembre 2008, et Gardenia en novembre 2011. Un Grand Soir du Manège lui a été consacré en décembre 2010, au cours duquel il a présenté Out of context.